Biodiversité : découvrez les enjeux cruciaux de la COP16 !
La 16e Conférence des Parties (COP16) sur la diversité biologique, qui s’est tenue à Cali, en Colombie, du 21 octobre au 1er novembre 2024, a mis en lumière les enjeux cruciaux de la préservation de la biodiversité mondiale. Distincte des conférences sur le climat, cette COP vise à enrayer la perte de biodiversité d’ici 2030 et à promouvoir une utilisation durable des ressources naturelles d’ici 2050.
Quels défis la communauté internationale doit-elle relever pour atteindre ces objectifs ambitieux ? Quelles avancées ont été réalisées malgré les tensions persistantes ? Plongez dans cet article pour découvrir les enjeux et perspectives de la COP16 !
La COP16 : un tournant pour la biodiversité
La 16e Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique s’est tenue à Cali, en Colombie, du 21 octobre au 1er novembre 2024. Contrairement aux conférences axées sur le climat, comme la COP21, la COP16 se concentre spécifiquement sur la préservation de la biodiversité. Son origine remonte au Sommet de la Terre de 1992 à Rio de Janeiro, qui a donné naissance à deux types de COP.
Cette conférence est cruciale pour la biodiversité car elle vise à enrayer la perte d’espèces et à promouvoir un partage équitable des ressources génétiques. Les discussions portent sur des objectifs concrets pour protéger les écosystèmes et assurer leur résilience.
Objectifs ambitieux pour 2030 et 2050
La COP16 a fixé des objectifs ambitieux pour enrayer la perte de biodiversité d’ici 2030, en mettant l’accent sur un partage équitable des ressources génétiques. Les efforts visent à stopper les extinctions d’espèces causées par l’homme et à restaurer au moins 30 % des écosystèmes dégradés.
À l’horizon 2050, la vision est de conserver, restaurer et utiliser la biodiversité de manière durable, garantissant ainsi la santé de la planète et le bien-être des populations. Ces ambitions nécessitent une coopération mondiale renforcée et des financements substantiels pour leur réalisation.
Des avancées malgré les tensions
La COP16 a permis des avancées notables, notamment dans la protection des aires marines et l’intégration des peuples autochtones comme acteurs clés. Ces derniers ont désormais une voix plus forte dans les décisions, bien que les tensions avec les orientations onusiennes persistent. Les désaccords sur les espaces protégés, où certains peuples sont déplacés, illustrent ces frictions.
Malgré ces progrès, l’absence d’accord sur le financement des objectifs de la COP15 reste un échec majeur. Les négociations reprendront lors de la COP17 en Arménie en 2026, avec l’espoir d’engagements plus ambitieux pour la biodiversité mondiale.