Tout savoir sur la fiscalité des SCPI
En achetant des parts de SCPI, les épargnants pourront prétendre à des dividendes. Les rémunérations proviennent, en fait, de loyers générés par des parcs d’immeubles (à usage professionnel ou commercial ou des habitations). Les rendements pour ce type de véhicule de placement se situent souvent autour des 5 % bruts par an. Néanmoins, il faut encore amputer les différentes taxes.
Imposition des revenus fonciers
Les associés qui détiennent des parts de SCPI, surtout de rendement, reçoivent de manière périodique (tous les trimestres), des dividendes. Vu qu’ils proviennent de la location de biens immobiliers, on les considère donc comme étant des revenus fonciers. Ainsi, il sera nécessaire de les déclarer à l’administration fiscale, sous le régime de l’IR en suivant le barème progressif établi par le Code Général des Impôts. Les investisseurs peuvent alors se déclarer au micro-foncier et obtenir un abattement direct de 30 % ou opter pour le régime réel. Dans le second cas, les différentes charges d’exploitation des actifs peuvent être amputées aux versements imposables. Les prélèvements sociaux de 17,2 % viennent également s’ajouter au lot de redevances à payer.
Imposition des revenus financiers
Les sociétés de gestion qui administrent les SCPI ont souvent des réserves de liquidité. En outre, elles réalisent, de temps à autre, des ventes d’immeubles. Le capital généré par ces opérations peut ainsi être investi sur les marchés financiers afin de le faire fructifier, au lieu de le laisser dormir dans un compte en banque. Parfois, les intérêts gagnés sont redistribués aux associés détenteurs de parts. Évidemment, il s’agit là aussi de revenus imposables. Soit le fisc applique alors le barème progressif de l’IR, soit les investisseurs choisissent une contribution forfaitaire directe de 30 %. Dans tous les cas, il va toujours falloir s’acquitter des prélèvements sociaux en sus. Plus d’infos sur la fiscalité des revenus des SCPI.
Taxe sur la plus-value à la revente
Comme tout autre type d’actif, les parts de SCPI peuvent aussi très bien se revendre. D’ailleurs, au même titre que de nombreux biens immobiliers, elles ont tendance à prendre de la valeur avec le temps. Ainsi, les associés peuvent très bien envisager de faire de belles plus-values. Encore une fois, il ne faut pas oublier la fiscalité. Les profits réalisés seront taxés au titre de l’impôt sur les plus-values. Le taux usuel est alors de 19 %, toujours avec les prélèvements sociaux de 17,2 %. Néanmoins, en respectant certaines conditions, il est possible de réduire cette assiette jusqu’à zéro. Si les propriétaires s’engagent à conserver leurs actifs pour une durée de 30 ans avant de revendre, ils seront exonérés de toute redevance.
Voilà comment tous les types de revenus que les SCPI peuvent rapporter aux contribuables sont imposés. Attention, la valeur des parts détenues est aussi prise en compte dans le calcul de l’IFI ou l’impôt sur la Fortune Immobilière.